
Oïjha

RESEARCH
BODYSOUL PRINT©
Both a concept and a methodology, "BodySoul Printing" is a methodology invented by Oïjha (Ann-Isabelle GUYOMARD) which is based on the print of the artist's body in a state of modified consciousness according to a meditative particular protocol. It is a performance whose results are "BodySoul Prints". First implemented in January 2018 during the "Auroras Corpus" performance, the practice of BodySoul Printing was used again in 2022 in the "Zazen Sepia" performance and on several later art works. The "BodySoul Printing" is subject to registration and protection by the National Institute of Industrial Property (INPI). All rights reserved.
SOPHROMAÏART©
Sophromaïart is a methodology invented by Ann-Isabelle GUYOMARD as part of her research in sophrology within the College of Sophrology of the Indian Ocean (CSOI). It was presented for the first time on November 25, 2018 at the University of Sophrology (EDHES Paris), under the supervision of Dr. Jean-Pierre HUBERT. In the continuity of its teachings in Dynamic Relaxation, Sophromaïart aims at the birth of Art by Sophrology following a particular protocol. Sophromaïart is registered and protected by the National Institute of Industrial Property (INPI). All rights reserved.
RECHERCHE
BODYSOUL PRINT©
Concept et méthodologie, le "BodySoul Print" ou l'"Impression Psycho-Corporelle" est une méthodologie inventée par Oïjha (Ann-Isabelle GUYOMARD) qui repose sur l'impression corporelle de l'artiste en état de conscience modifié selon un protocole méditatif particulier. C'est une performance dont les œuvres plastiques qui en découlent sont des "BodySoul Prints" ou "Impressions Psycho-Corporelles".
Mise en œuvre pour la première fois en janvier 2018 lors de la performance "Auroras Corpus", la technique de BodySoul Printing a été réutilisée en 2022 dans la performance "Zazen Sepia" et dans plusieurs travaux ultérieurs de l'artiste.
Le "BodySoul Printing" fait l'objet d'un enregistrement et d'une protection par l'Institut National de la Propriété Industrielle (INPI). Tous les droits sont réservés.
SOPHROMAïART©
La Sophromaïart est une méthodologie inventée par Ann-Isabelle GUYOMARD dans le cadre de ses recherches en sophrologie au sein du Collège de Sophrologie de l'Océan Indien (CSOI). Elle a été présentée pour la première fois le 25 novembre 2018 à l’École des Hautes Études de Sophrologie (EDHES), Paris, sous la direction du Dr. Jean-Pierre HUBERT. Dans la continuité de ses enseignements en Relaxation Dynamique, la Sophromaïart vise la naissance de l'Art par la Sophrologie suivant un protocole particulier.
La Sophromaïart fait l'objet d'un enregistrement et d'une protection par l'Institut National de la Propriété Industrielle (INPI). Tous les droits sont réservés.

Dr. J-P. HUBERT et A.I. GUYOMARD
Conférence "Sophromaïart"
École des Hautes Études de Sophrologie (EDHES)
25 novembre 2018, Paris
"Enrichissant les travaux qui, depuis près de 60 ans, ont construit les voies de la sophrologie, Ann-Isabelle GUYOMARD nous propose aujourd’hui une méthode de sophrologie appliquée à l’Art et impliquant la rédaction d’un protocole.
Pour répondre à l’amabilité de me demander une préface, c’est avec plaisir que « j’affronte » une présentation, un raisonnement et un espoir qui seront, je l’espère, à la mesure de mes compétences.
L’ouvrage « SOPHROMAIART » nous annonce en effet, une « Naissance de l’Art par la Sophrologie », ce qui implique un raisonnement qui relève d’une réflexion et d’une responsabilité particulières. Si d’un côté le sophrologue classique prétend aborder avec raison le fait de conscience, un entretien sur l’Art et la philosophie qui lui est liée, relève effectivement d’une réflexion particulière et responsable.
Bien loin de moi la prétention de définir l’Art !
Qu’est-ce donc que l’Art ?
L’Art est-il le propre de l’homme ? Certainement !
Particularité de l’homme, il entraîne la notion fondamentale de parole et de signifiants. Car si l’Art est une attitude de création et de signifiants, il est bien entendu le propre de l’homme. L’Art est soumis à l’appréciation, au jugement, au plaisir et à la transcendance.
Combien est-il difficile de donner de l’Art une appréciation libérée des à-priori, des faits de conscience y compris ce qui peut être estimé comme la conscience pathologique ? En ce sens pouvons-nous avoir l’outrecuidance de juger de l’Art selon les traditions, les cultures, les races, les ethnies et même l’âge de la planète sur laquelle nous vivons ?
Le plus important est bien qu’Ann-Isabelle GUYOMARD traite de la question comme une sophrologue classique d’origine tout en approfondissant la pensée de CAYCEDO et de ses proches collaborateurs.
C’est ainsi que la Relaxation Dynamique, en ces quatre degrés fondamentaux, bénéficie de pensées différentes liées principalement à l’Orient et à l’Occident. En approfondissant le sujet on peut constater que deux grandes cultures s’épousent et se comprennent pour apporter des éléments de réflexion d’une richesse et d’une bienfaisance extraordinaire. Ces dimensions se retrouvent avec, je dirai, une énergie particulière dans l’initiation basique de la Relaxation Dynamique. S’inscrit ainsi la qualité de la formation de sophrologue dont parle l’auteure dans son ouvrage. La Relaxation Dynamique du 1er degré est bien de l’ordre de la libération, de la méditation, de la jouissance.
Un séjour solitaire à bord d’un navire dans les glaces de l’Arctique me parait avoir été le point de départ d’une évolution peu commune. Ann-Isabelle peut nous apparaître comme née sous l’influence du Feu et de l’Eau. Sa destinée l’a menée de l’Île de La Réunion aux glaces de l’Arctique. Elle est trop modeste pour le prétendre : elle est la fille de Vulcain et de Neptune. Ce qui lui confère un savoir et presque un pouvoir particulier.
Elle nous dit que « la Sophromaïart vise à une prise de conscience du phénomène de sublimation que constitue de façon intrinsèque la création artistique ». En effet, la Relaxation Dynamique ouvre le champ de la perception, l’accueil des sensations et des ressources nouvelles que représente l’inspiration. Ce que l’on peut découvrir dans cet ouvrage c’est que l’Artiste, dans sa recherche et sa construction, est seul(e) à seul(e) face à lui-même (elle-même). Singulière rencontre !
Car nous sommes en présence de deux paradoxes : ouvrir la conscience et vivre simultanément la sensation corporelle y compris au-delà de la conscience, c’est-à-dire de la parole.
Le comportement de l’Artiste nous mène à considérer au-delà des sensations, une puissance d’inspiration, à projeter la lumière et la chaleur sur nous-mêmes, à s’inviter à une prise de conscience d’une source de vie qui est la créativité elle-même et le principe fondamental du narcissisme.
Ann-Isabelle nous propose quelque chose qui me parait d’une singulière importance. Corollaire du voyage astral, l’auteure nous propose le voyage au centre de la terre qui fait partie du monde du chamanisme sous la forme de ce que l’on peut appeler un ressourcement. Oser le voyage de retour à la source de la création, « aux entrailles de la Terre, à la matrice originelle ».
« Visita Interiorem Terrae Rectificando Invenies Operae Lapidem » : « Descends dans les entrailles de la Terre, en distillant tu trouveras la Pierre de l’œuvre », ou encore « Explore l’intérieur de la Terre, en rectifiant tu découvriras la Pierre cachée.
C’est là le processus de transformation, le retour de l’être au noyau le plus intime de la personne humaine que l’on peut transcrire : « Descends au plus profond de toi-même et trouve le noyau insécable sur lequel tu pourras te reconstruire toi-même pour devenir un sujet nouveau. Retrouve-toi toi-même ». On découvre là une formule révélée d’une autre manière par la Relaxation Dynamique. C’est le V.I.T.R.I.O.L. des alchimistes.
Le texte nous dit « après avoir bu à la source d’inspiration, laissez venir à votre conscience un message que vous garderez précieusement, puis retournez à la source enrichi de ce voyage fondateur. » L’Artiste est un fondateur.
Qui donc peut se prétendre artiste ?
C’est le sujet qui a ouvert le chemin de l’objet qui n’est pas autre chose que l’objet d’amour. En faire son objet d’amour, cela veut dire également, il est important de le préciser, que ce comportement particulier du sujet lui-même, « de l’animal humain » est une transe.
Pour nos contemporains le mot fait souvent peur. Il traîne à ses basques un symbole diabolique de condamnation, de répression et de domination. Chaque culture est ainsi imprégnée de cette « marque ». Il s’agit pourtant, bien au contraire et c’est là sa sublimation, de dépasser ce qui peut apparaître comme les interdits de l’inconscient et l’angoisse qui chez l’être humain s’inscrit systématiquement dans ce tableau effrayant.
Cependant c’est là où se trouve le lieu merveilleux de ressourcement et d’inspiration. Moyen de sortir de « l’incarcération » dans laquelle nous vivons, de se vivre et non pas de se rêver : « je me voyais déjà » chantait Charles Aznavour. Mais ce vivre mystérieux réside au-delà du « je suis » c’est le dépassement de l’être lui-même.
La libération artistique n’est pas si simple ! N’est sûrement pas artiste qui veut ou le déclare !
Pour Être et pour Pouvoir il faut dépasser les limites de la contrainte et du refoulement. Mission difficile s’il en est… « Laissez-moi danser » implorait Dalida.
L’ouvrage d’Ann-Isabelle est un précieux moyen de sortir de l’impasse symbolique dans laquelle nous vivons et d’aborder l’ouverture à notre monde intérieur comme au monde qui nous entoure.
N’est-il pas présomptueux de dire que l’Artiste, que ce soit dans l’émotion, dans la souffrance ou dans la jouissance, nous apporte la JOIE ? …
Ann-Isabelle nous apporte un moyen sinon une solution. C’est aussi une mission".
Dr. Jean-Pierre HUBERT (1927-2021)
Président fondateur de la Faculté Européenne de Sophrologie
Professeur Honoris Causa, Faculté de Sophrologie de Bogota, Colombie
Préface du Mémoire de Recherche "SOPHROMAïART - Naissance de l'Art par la Sophrologie", AI GUYOMARD, EDHES-CSOI, 2018.